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Photo du rédacteurBernard Bouheret

Apprendre le Shiatsu Martial avec Bernard Bouheret




 Shiatsu Martial


Pourquoi est-il indispensable de maîtriser le shiatsu martial en tant que praticien ?

Pour répondre à cette question, nous allons décortiquer ce qu’est ce style enseigné par Bernard Bouheret en lui posant quelques questions.


« Le Shiatsu martial est royal, il exprime toute la beauté des gestes, la maestria du praticien, son attention, sa force, sa précision. Il est rayonnant, il procure autant de joie à donner qu'à recevoir. Donner le Shiatsu martial, c'est devenir un guerrier-serviteur. Tentez-le, donnez-le, recevez-le... »


Bernard Bouheret



 

Sommaire :

  1. Qu'est-ce que le shiatsu martial ? Pourquoi se nomme-t-il ainsi ?

  2. Dans quels cas s’utilise-t-il et pour quel public ?

  3. Quelle est la différence entre le Koho shiatsu et le martial ?

  4. Quels peuvent être les bénéfices à recevoir ce type de shiatsu ?

  5. Comment les manœuvres de ce kata peuvent-elles s'intégrer en cabinet dans une séance thérapeutique ?


Les prochaines dates et inscriptions pour apprendre le Shiatsu Martial avec Bernard Bouheret :



Ce type de shiatsu est différent du Sei-Shiatsu-Do, le kata principal enseigné dans l'École de Shiatsu Thérapeutique de Paris, ainsi que du Koho shiatsu, le style qu’il a appris au Japon.


Il se pratique en rythme, variant avec les différentes parties du corps, brossages, percussions, utilisation de la main, de son tranchant, de sa paume, des doigts, des coudes, des genoux… Savoir pénétrer et ouvrir le corps sans brutalité, soulager les tensions, prévenir et récupérer après l’effort, voilà les indications de ce Shiatsu.


Le Shiatsu martial est un outil précieux qui ne nécessite aucun prérequis. Il a été mis au point après de nombreuses années de pratique.



Qu'est-ce que le shiatsu martial ? Pourquoi se nomme-t-il ainsi ?


Ce Shiatsu a été nommé ainsi en 2003 comme thème de stage à Buthiers, car bon nombre de participants venaient du monde des arts martiaux. J'ai voulu au travers de ce stage leur montrer les similitudes entre la pratique martiale et celle du Shiatsu. Postures, distance, couples de force, intensité, profondeur, moment propice… Le Ki (intensité) Do (moment propice) Ma (distance), enseigné dans les arts énergétiques.

Le terme de « Shiatsu martial » est venu tout naturellement et depuis il a gardé son appellation générique.


Cela fait aussi référence à l'Hakko Ryu (école de la 8ᵉ lumière) au Japon où les deux disciplines sont enseignées dans un même corpus.

Pour info, les futurs Shiatsushi devaient suivre l'enseignement martial pour devenir diplômés de Koho shiatsu.

Cela donne le ton !


On retrouve aussi l'adage d'Okuyama Sensei, le fondateur, qui nous disait :

« Vous devez exercer vos pressions de Shiatsu comme si vous luttiez contre un adversaire ».



Quelle est la différence entre le Koho et le martial ?


Le Koho est d'origine martiale puisque le maître fondateur Okuyama Ryuho était avant tout un combattant, expert en arts martiaux, comme Ueshiba Sensei, le fondateur de l'aïkido, disciple de Takeda Sensei. Bien des postures que l'on retrouve dans le Koho Shiatsu s'inspirent de l'enracinement et de la verticalité que l'on retrouve dans les arts martiaux. C'est pourquoi notre école attire d'ailleurs beaucoup de pratiquants d'aïkido, de Tai Chi ou de Qi Gong, de karaté aussi.


Dans le Koho shiatsu, il y a aussi beaucoup de rythme et l'on cherche sans cesse le meilleur angle d'attaque pour exercer les pressions ou les étirements.

En musicien, j'y ai rajouté les percussions tant il est vrai que le corps adore cela. Comme le disent les Africains « Tout est rythme ! »



Le shiatsu martial est tonique et puissant. Dans quels cas s’utilise-t-il, et pour quel public ?


À la base, le Shiatsu martial est pratiqué dans les dojos après les entraînements. Les manœuvres cherchent à délasser le corps des tensions accumulées et visent aussi à garder intacte la structure corporelle.On pourrait dire que c'est plus la sphère musculaire, articulaire et osseuse qui est visée.


Les écoles Masunaga retrouvent des manœuvres enseignées par le maître. On peut aussi trouver des ressemblances avec le "massage Thaï". J'y ai adjoint librement des techniques ostéopathiques et de kinésithérapie que l'on utilise pour la rééducation. J'ai rassemblé des gestes appris de-ci delà, en France ou au Japon.


On l'utilise donc pour un public dont le corps est ferme et en bonne santé. On ne cherche pas à faire un diagnostic. On cherche juste le geste, le geste juste ! On aime répéter les manœuvres. La répétition est un enseignement. Il est très utile avant et après l'effort, pour la récupération de toute personne qui travaille de manière intense avec son corps.

Cela fait le régal des danseurs, des yogis, des sportifs et bien sûr des pratiquants d'arts martiaux de tous styles.


Le donneur doit être "bien placé" pour dispenser ce Shiatsu et en cela, on ne peut pas tricher. Si les manœuvres sont mal exécutées, elles deviennent vite douloureuses.

Il est bon, parfois, de se détacher de l'obsession des points savants et de ne travailler qu'avec le Ki... pour faire circuler le Ki ! On cherche les lignes de force les plus fluides, les plus naturelles. Cela est très Japonais, n'est-ce pas?


Quels peuvent être les bénéfices à recevoir ce type de shiatsu ?


Nous l'avons dit, les bénéfices sont multiples. Libération des tensions musculaires, récupération après l'effort, renforcement du système immunitaire, meilleure utilisation du schéma corporel, meilleure circulation du Ki et du Sang, renforcement du Wei Qi, bienfaits pour le squelette et les articulations…


Comment les manœuvres de ce kata peuvent-ils s'intégrer en cabinet dans une séance thérapeutique ?


On peut intégrer ce shiatsu dans une séance et choisir le kata complet qui dure de 30 à 45 minutes. Attention, il est exigeant et demande une bonne santé et un bon placement dans les manœuvres. On peut aussi ne prendre que quelques manœuvres isolées quand le besoin s'en fait sentir. Par exemple pour étirer une épaule, ouvrir le bassin, détendre les lombes...


Conclusion : Le shiatsu martial, c'est donner, recevoir... !


Fidèle aux écoles japonaises traditionnelles, martiales et médicales, c'est la

convivialité, l’esprit de partage, la joie d’exercer et d’explorer le corps au travers

de nos manœuvres qui priment ici ! Force, équilibre, fluidité et santé nous serons octroyés.

Il est très apprécié de toutes les personnes qui ont une pratique corporelle : arts martiaux, Shiatsu, danse, yoga, sport…



 

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